SEMAINE du 23/04/2022 au 01/05/2022
Édito : "FÊTE DE LA DIVINE MISERICORDE !"
La fête de la Divine Miséricorde célébrée le dimanche après Pâques, a été instituée en 1985, tout d’abord pour l’Archidiocèse de Cracovie par son pasteur, Mgr le Cardinal Franciszek Macharski, puis célébrée dans quelques autres diocèses de Pologne. Dix ans plus tard, en 1995, le Saint Père Jean Paul II l’a étendue sur tous les diocèses de Pologne, à la demande expresse de l’Episcopat de Pologne. Le 30 avril 2000, le deuxième dimanche de Pâques et le jour de la canonisation de sainte Faustine Kowalska à Rome, le Souverain Pontife Jean Paul II l’a instituée pour l’Eglise universelle. Jésus en parlait à Sœur Faustine pour la première fois au couvent de Płock, au mois de février 1931, lors de sa première apparition avec la demande d’une peinture de tableau. Il lui dit alors : Je désire qu’il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindras avec un pinceau, soit solennellement bénie le premier dimanche après Pâques ; ce dimanche doit être la fête de la Miséricorde (P. J.* n°49). Le Seigneur réitéra la demande les années suivantes, dans d’autres révélations à Sœur Faustine, en précisant non seulement la date, mais aussi la raison et la façon de célébrer la fête. Que le Seigneur ait choisi le premier dimanche après Pâques comme date de la célébration de la fête de la Divine Miséricorde, n’est pas un hasard, on y trouve un profond fondement théologique : en ce jour se termine l’Octave de Pâques qui clôt la célébration du Mystère pascal de Jésus-Christ. Or, cette période montre plus que tous les autres Temps de l’Année liturgique le mystère de la Divine Miséricorde, révélé pleinement dans la Passion, Mort et Résurrection du Christ. L’institution de la fête de la Divine Miséricorde à proximité de la liturgie de la Passion, Mort et Résurrection du Seigneur fait mieux voir d’où jaillit la source de tous ces mystères, à savoir la Miséricorde Divine. L’œuvre de notre Rédemption est impensable sans la Miséricorde de Dieu. Sœur Faustine a bien perçu ce lien qui existe entre le salut et la Miséricorde : Je comprends maintenant que l’œuvre de la rédemption est unie à cette œuvre de la miséricorde que le Seigneur exige (P. J. n°89). Quelles étaient les raisons en faveur de l’institution de la fête de la Divine Miséricorde dans le calendrier liturgique de l’Eglise universelle ? Ecoutons Jésus nous le dire : Les âmes périssent malgré mon amère passion. Je leur offre une dernière planche de salut, c’est la fête de ma Miséricorde. Si elles n’adorent pas ma miséricorde, elles périront pour l’éternité (P. J. n°965). L’ultime planche de salut pour le monde est donc le recours à la Miséricorde de Dieu. Cependant, pour le faire, il faut la détecter, tout d’abord, cette planche, donc connaître Dieu dans son mystère de Miséricorde et s’adresser à Lui avec confiance. L’institution d’une fête à part, celle de la Divine Miséricorde favorise la connaissance de Dieu riche en miséricorde. Tout notre être se tourne en ce jour-là comme spontanément vers Lui, vers sa Miséricorde, pour l’honorer, lui faire confiance et l’obtenir à son tour. La fête de la Miséricorde est non seulement un jour de gloire du Dieu de Miséricorde, mais aussi le jour d’immenses grâces. Puisque le Seigneur Jésus lui-même l’avait promis. La plus grande promesse consiste en la rémission complète des fautes et de leurs peines. Jésus dit : Toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition… (P. J. n°699). *P. J. = Petit Journal (P. Christian, curé)